La génération des hippies serait-elle sur le point d'être poussée par la porte de sortie? Donald Trump représente-t-il une rupture avec les valeurs et la politique de cette génération?
INVITE: Olivier Piton est avocat en droit public français, européen et américain. Il a collaboré auprès de trois ambassadeurs de la France aux Etats-Unis sur les affaires publiques et les relations gouvernementales. Il a crée et dirigé la cellule de stratégie d'influence de l'ambassade de France à Washington, DC, de 2005 à 2010. Il est le président de la Commission des lois à l'Assemblée des Français de l'étranger, et l'auteur du livre, "La Nouvelle Révolution Américaine".
"Les Américains et Européens font face aux mêmes problèmes pour la première fois: paupérisation, délocalisations, remise en cause du politiquement correct, éradication du djihadisme. Mais aucune des personnes au pouvoir ne semble y trouver de solutions."
"Trump est le premier à remettre en cause l'immigration musulmane; il oblige les autres candidats républicains à se positionner dessus. Trump assume ses positions à la suite du massacre d'Orlando: c'est du djihadisme, et toute immigration musulmane doit être stoppée. Trump a ainsi des liens avec la droite en Europe.
Clinton est de la gauche social-libérale, c'est celle des études en genres, venant des hippies qui s'est recentrée. C'est devenu la candidate du système. Le seul côté révolutionnaire qu'il lui reste, c'est son image de femme. Ses slogans sont proches de ceux du centre-gauche et du centre-droit européens.
