Diverses branches de l'establishment — Wall Street, le complexe militaro-industriel, les médias — sont maintenant au point de vider leur arsenal sur la campagne du candidat presidentiel republicain, Donald Trump. Leur motivation s'explique par leurs agendas secrets.
INVITE: Mikå Mered est directeur du cabinet d'analyse en risques politiques, Polarisk, maître de conférences associé à l'Université des sciences appliquées de Laponie (Finlande), et analyste politique spécialiste des relations est-ouest dans les zones Arctique et Antarctique.Comment Trump a-t-il organisé l'élection?
"D'un côté, Trump a complètement raté son virage vers l'élection générale; […] avec la polémique des parents du militaire en Irak, Trump aurait pu ne pas répondre."
Quels sont les autres acteurs dans la campagne de Trump?
"Giuliani sert de proxy pour Trump. Plus il y a de questionnements par rapport à la campagne Trump, plus on a vu l'influence de Giuliani et d'autres émerger, puisque c'est le candidat lui-même qui dirige sa campagne; le rôle des proxys de Trump d'aller voir Trump pour lui faire changer sa stratégie, c'est un camouflet pour le directeur de campagne."
Pourquoi les medias déforment les débats, et inventent-ils des contes?
"En terme de nombres, il y a une extrême minorité de journalistes qui sont proches de Trump. Il y a asymétrie; […] A l'étranger beaucoup de journalistes tournent en dérision Trump, et la campagne s'est aussi faite là-dessus. Le traitement est différent de la campagne précédente, parce que la campagne est elle aussi différente: deux candidats qui sont polarisés, et qui polarisent. Ceux qui font ces histoires sur les networks sont liés à l'establishment républicain ou démocrate."
