Le non au référendum italien: le début de la fin de l’euro?

Le non au référendum italien: le début de la fin de l’euro?
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60% des Italiens ont rejeté le 4 décembre le référendum proposé par leur premier ministre, Matteo Renzi. Quels enseignements sur l’Union Européenne et l’Euro peut-on tirer ? Entretien de Rachel Marsden avec Yannos Papantoniou, ancien ministre de la Défense, de l’Economie et des Finances de la Grèce.

Le président du think-tank « Centre for Progressive Policy Research » replace le rejet du référendum italien dans un contexte occidental: « l'ampleur de la défaite m'a choqué mais je pense que ça à avoir avec une tendance plus globale exprimée par le Brexit, par l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. C'est une tendance au populisme, c'est-à-dire une tendance à un mélange de nationalisme, de xénophobie qui rejette les structures nationales. »

Suite au résultat négatif du référendum et à la démission de Matteo Renzi, l'Italie peut-elle bientôt prendre la décision de se retirer de la zone euro? Yannos Papantoniou estime que « l'Italie sortira de la zone euro si l'alliance entre le Mouvement 5 Etoiles et la Ligue Nord est majoritaire, c'est évident. On ne peut pas l'exclure, c'est tout à fait possible. »

 

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