À Davos, les élites confrontées à la démondialisation

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Les grands de ce monde se réunissaient cette semaine à Davos et ont tenté de faire face à la vague « démondialiste ». Rachel Marsden fait le point avec Philippe Béchade, président des Éconoclastes et Sylvie Matelly, économiste et directrice adjointe de l’IRIS.

Tandis que l'élection de Donald Trump aux États-Unis et le Brexit semblent menacer le libre-échange, le président chinois Xi Jinping s'est rendu cette semaine à Davos où il a défendu la mondialisation, estimant que « toute tentative de stopper les échanges de capitaux, de technologies et de produits entre pays […] est impossible et à rebours de l'Histoire. »

L'économiste Philippe Béchade insiste sur le rôle de premier plan de « la Chine, qui revendique le statut de premier producteur manufacturier de la planète, loin devant les États-Unis » et pointe la « volonté de montrer que la Chine est dans le jeu. » Selon Sylvie Matelly, le dirigeant chinois est venu à Davos, car « il a bien senti qu'il y avait quelque chose à défendre et que c'était fondamental […] il y a des remises en cause et en particulier une remise en cause directe de la façon dont les Chinois s'insèrent et participent à la mondialisation, on le voit très bien dans les critiques du président américain. »

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