Le système d'immigration canadien basé sur les quotas a récemment été salué par le candidat François Fillon comme un exemple brillant sur la scène mondiale.
Michel Drapeau explique « qu'il faut faire la distinction entre deux systèmes: dans un premier temps, il est vrai que nous avons un système de points pour ceux qui sont sélectionnés comme immigrants au Canada […] La sélection est basée sur la connaissance d'une des deux langues officielles du Canada, leur santé, leur âge, leur métier et si le métier qu'ils pratiquent, il y a des carences importantes au Canada, son éducation […] Dans un deuxième temps, il y a une question des réfugiés. […] Ça a été discuté lors de la campagne électorale canadienne en 2015, c'était la volonté du grand public, il y avait quasiment une surenchère entre les différents partis, à savoir combien de réfugiés le Canada allait-il accepter […] C'est finalement Justin Trudeau a proposé le plus grand nombre. »
François Audet rappelle que la sélection des réfugiés « n'est pas le propre du Canada. Le Canada fait partie des Nations Unies qui ont mis en avant le HCR, le Haut-Commissariat pour les Réfugiés, qui sur la base de la vulnérabilité et non pas en fonction de capacités ou de CV personnel ou de diplômes. Les réfugiés sont présélectionnés dans une banque de données sur la base d'une vulnérabilité. Les réfugiés sont des populations qui ont dû fuir leur pays et ils ne peuvent plus y retourner. C'est de la responsabilité internationale des États de les recevoir ou en tout cas de prendre une part des réfugiés qui sont la conséquence des conflits pour lesquels l'Occident le Canada inclus, est très actif militairement.»
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