Donald Trump a annoncé fin décembre sur Twitter que les troupes américaines allaient quitter la Syrie et que la mission d'éradication de Daech était accomplie.
Une annonce qui a pris de court le Pentagone et les alliés des Américains. Quelques heures plus tard, le Secrétaire de la Défense, le Général James Mattis, démissionnait et les chancelleries occidentales bruissaient de désapprobation.Le lendemain, lors de la conférence de presse annuelle de Vladimir Poutine à Moscou, je lui ai demandé ce qu'il pensait de cette annonce du retrait des troupes américaines et s'il croyait que Trump avait raison de dire que Daech avait été battu. Poutine a répondu que Trump avait raison sur les deux points, soulignant que les États-Unis étaient présents en Syrie en violation du droit international, faute d'y avoir été invités par Damas et que Daech avait bien été vaincu, du moins en Syrie.
Poutine a également souligné qu'au vu de la guerre sans fin que menait Washington en Afghanistan, malgré plusieurs annonces de retrait, il était sceptique quant à un éventuel retrait étasunien de Syrie.Trump veut-il vraiment désengager complètement les États-Unis de ses "guerres éternelles"? Ou cette annonce cache-t-elle d'autres plans? Fadi Assaf, ancien conseiller du Président du Liban et consultant en relations internationales, nous aide à y voir plus clair.
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