Rapatriement de 130 djihadistes français: les leçons canadiennes de la déradicalisation

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Avec le retour annoncé de 130 djihadistes français, qui devraient vraisemblablement venir grossir les rangs de ceux déjà présents en prison, la question de la déradicalisation se pose avec acuité. Herman Deparice-Okomba, directeur général du Centre de Prévention de la Radicalisation de Montréal, revient sur l'expérience canadienne en la matière.

L'affaire fait grand bruit. Environ 130 djihadistes de nationalité française présents en Syrie et en Irak pourraient bientôt se retrouver en France. Avec le retrait des troupes américaines de la région, les risques de dispersion dans la nature de djihadistes détenus augmentent considérablement, estiment les autorités françaises. De plus, les Kurdes ont demandé aux pays étrangers de rapatrier leurs ressortissants arrêtés.

Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, assure que ces personnes comparaîtront devant un juge qui, a priori, les enverra en prison où ils retrouveront des centaines d'autres djihadistes. Des programmes de déradicalisation y ont été adoptés, les prisons étant accusées de propager le djihadisme plutôt que de le réduire. Le Canada a également assisté au retour des djihadistes de la zone de conflit syrienne et les a dirigés vers des programmes de déradicalisation.

Quel a été le retour d'expérience de ces centres et la France peut-elle en tirer des enseignements? Herman Deparice-Okomba, directeur général du Centre de Prévention de la Radicalisation Menant à la Violence, établi à Montréal, revient sur ce dossier.

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