La conférence de Varsovie consacre la rupture entre les USA et l’Europe sur l’Iran

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La conférence de Varsovie sur la paix et la sécurité au Moyen-Orient devait consacrer l’alliance des États-Unis et de l’Europe contre l’Iran. Pourtant, au grand dam de Washington, il n’en a rien été. Thierry Coville, chercheur à l’IRIS et spécialiste de l’Iran, analyse cette séquence et ses conséquences pour le Désordre mondial.

Nous ne sommes pas à un paradoxe près. La conférence sur la paix et la sécurité au Moyen-Orient qui s'est achevée à Varsovie le 14 février n'avait rien d'un message d'amour. Convoquée à la demande de l'administration Trump, elle visait surtout à promouvoir un changement de régime en Iran.

Elle a réuni le gratin des néoconservateurs les plus bellicistes: le gendre du Président, Jared Kushner, Rudy Giuliani, l'avocat personnel de Trump, qui se rend régulièrement aux rassemblements de l'opposition iranienne à Paris, le secrétaire d'État Mike Pompeo et le vice-Président Mike Pence.

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Quelle n'a pas été la surprise de ce dernier quand il a déclaré que «le moment est venu pour nos partenaires européens de se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien» et que ses propos ont été accueillis par un silence de mort! Il attendait visiblement des applaudissements et son malaise était palpable que la rupture entre l'Europe et l'Amérique sur le dossier iranien.

Pour nous éclairer sur les coulisses de la relation Europe États-unis sur le dossier iranien, Rachel Marsden reçoit Thierry Coville, chercheur à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), spécialiste de l'Iran.

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