Trump et la gouvernance mondiale: «Je t'aime, moi non plus»

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Cour pénale internationale, Otan, Onu... Donald Trump entretient des liens complexes et souvent conflictuels avec les organisations multilatérales. Julien Zarifian, auteur de l'ouvrage «Choc d'Empires? Les relations États-Unis/Iran, du XIXe siècle à nos jours», revient pour le Désordre mondial sur la relation entre les USA et le multilatéralisme.

Alors que l'Otan vient de fêter ses 70 ans, Donald Trump a souligné ses désaccords avec l'Allemagne, principal allié de l'alliance, notamment au sujet de ses contributions financières. Une prise de position qui semble fragiliser l'Otan et inquiète les Européens.

Par ailleurs, l'Administration Trump a adopté une attitude agressive envers une autre institution de gouvernance mondiale: la Cour pénale internationale, qui impose une interdiction de visa à son personnel. Mais pourquoi? Et quelles sont les conséquences?

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Donald Trump semble adopter une approche peu orthodoxe envers les institutions de gouvernance mondiale. Certains prétendent que c'est inintelligent de sa part, car ces institutions serviraient largement les intérêts américains. D'autres soutiennent que ces institutions ne servent vraiment que les intérêts des élites —en Amérique et ailleurs- et non ceux du citoyen lambda.

Julien Zarifian revient sur ce rapport complexe de Donald Trump avec les organismes multilatéraux. Il est maître de conférences en Civilisation américaine à l'Université de Cergy-Pontoise, membre du comité de rédaction de la revue «Politique américaine» et auteur de l'ouvrage «Choc d'Empires? Les relations États-Unis/Iran, du XIXe siècle à nos jours» (chez Hémisphères Éditions/Maisonneuve & Larose Nouvelles Éditions).

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