Ce n'est que la sixième fois que les Sud-Africains se sont rendus aux urnes depuis 1994. C'est peut-être aussi l'une des plus importantes élections pour le pays et sa place dans le monde. Mais pourquoi?
Vue de l'étranger, l'élection est principalement perçue comme un référendum sur le mandat du président en exercice, Cyril Ramaphosa. Celui-ci a été porté au pouvoir il y a à peine treize mois, non par le vote populaire, mais par des manœuvres d'appareil au sein de l'ANC, le Congrès national africain. En effet, l'ancien Président Jacob Zuma a démissionné en faveur de Ramaphosa en février 2018, qui a été choisi pour lui succéder par l'ANC, de préférence à l'ex-femme de Zuma, que ce dernier souhaitait voir arriver au pouvoir.Mais lors de l'élection de cette semaine, Ramaphosa avait bien un opposant, un certain Mmusi Maimaine du parti «Alliance démocratique» (ou «DA»). En fin de compte, il semble que l'élection ait été un véritable jeu d'enfants pour Ramaphosa. N'est-ce pourtant pas au sein de son propre parti qu'il trouvera une réelle opposition?
Est-ce que le monde a bien saisi les enjeux de cette élection et les défis internes et externes auxquels le pays fait face? Pour y voir plus clair en Terre australe, le Désordre mondial reçoit Philippe-Joseph Salazar, auteur du livre «Grand Oral: Petit traité de prise de parole en public» (Éd. Genèse) et professeur à la faculté de droit du Cap en Afrique du Sud.
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