C’était le 27 avril 1969, il y a 50 ans, que Charles de Gaulle quittait la présidence de la République, après son échec au référendum sur la régionalisation. Il avait promis qu’en cas de désaveu des Français, il quitterait son poste et il a tenu parole.
Une attitude qui ne s’est guère rencontrée par la suite et qui conduit à faire un peu de politique-fiction: comment le général aurait-il géré la crise actuelle des Gilets jaunes, par exemple? Aurait-il appelé à un référendum? Peut-on tirer de la manière de gérer certaines crises du passé des leçons de leadership pour les défis d’aujourd’hui?
Au-delà de la France, divers conflits éclatent à travers le monde. Sommes-nous au bord d’une Troisième Guerre mondiale? Avec la multiplication des crises, qui impliquent toujours les mêmes acteurs, on peut se poser la question. Il fut un temps où de Gaulle et la France jouaient un rôle crucial dans l’atténuation des conflits mondiaux. Comment l’homme du 18 juin, de la reconnaissance de la Chine, du discours de Phnom Penh aurait-il géré les conflits actuels? Que pourrait apprendre le monde actuel du général de Gaulle, 50 ans plus tard?
Pierre Lorrain, journaliste et écrivain, spécialiste de l’URSS et de la Russie, et Jean-Yves Le Naour, docteur en histoire, spécialiste de l’histoire du XXe siècle, apporte cet éclairage du passé sur le présent.
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