Clash entre le droit de la presse à informer le public et la sécurité nationale

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Alors que les auditions de journalistes français par la DGSI s’enchaînent et que Julian Assange est maintenant sous le coup d’accusations d’espionnage aux États-Unis, il semble clair que le droit à l’information est menacé au nom de la sécurité nationale. Dérive autoritaire ou protection légitime? Maître William Julié se penche sur la question.

C’est un clash qui prend de plus en plus d'importance, en France et à l'international. Il s’agit du conflit d'intérêts entre le secret d’État sur des questions qu'il considère comme liées à la sécurité nationale et le rôle traditionnel des médias, consistant à demander des comptes au gouvernement, même dans les domaines liés à la sécurité nationale.

Ce mois-ci, des journalistes français ont été convoqués par la DGSI (Direction générale de la Sécurité Intérieure). En cause? Leur travail journalistique. Pendant ce temps, le ministère de la Justice des États-Unis a révélé 17 nouvelles accusations d'espionnage contre Julian Assange, éditeur de WikiLeaks, actuellement en prison en Grande-Bretagne et en attente d'une audience d'extradition.

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Une condamnation pourrait servir à criminaliser des activités journalistiques normales dans les cas où ils traitent des informations relatives à la sécurité nationale.

Comment les journalistes peuvent-ils continuer à jouer leur rôle de contrôle sur certaines des fonctions les plus importantes du gouvernement, notamment celles qui pourraient envoyer ses citoyens à la guerre? William Julié, avocat spécialiste en droits de l’homme et droit d’extradition, se penche sur cette question brûlante d’actualité.

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