«Les propagandistes antirusses de Bruxelles veulent instaurer un cordon autour de Moscou»

S'abonner
À son retour de Russie le mois dernier, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell s’est trouvé confronté à l’ire de Bruxelles. Les propos qu’il avait tenus à l’occasion de cette visite, notamment sur Spoutnik V, n’ont pas plu à tout le monde. Analyse de Sébastien Cochard, ancien diplomate, au micro de Rachel Marsden.  

Il y a de l’eau dans le gaz dans la relation entre l’Union européenne et Moscou, et ces turbulences risqueraient de porter atteinte à la santé des Européens.

Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a été convoqué devant le Parlement européen: il a dû se justifier d’avoir fait l’éloge du vaccin russe Spoutnik V et condamné l’embargo américain sur Cuba lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Moscou avec Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères. Les adversaires de Moscou à Bruxelles ont aussi considéré que Borrell avait manqué de fermeté en exigeant la libération d’Alexeï Navalny.

Pourquoi Borrell semblait-il réticent à se mêler davantage de cette affaire? Pourquoi ces réactions épidermiques de Bruxelles? Et en quoi celles-ci servent-elles les citoyens que ces députés européens sont censés représenter? Sébastien Cochard, ancien diplomate et conseiller de députés européens, décrypte les conséquences de cette visite pour Le Désordre mondial.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала