La vague progressiste latino-américaine devait sortir le continent de la pauvreté. Une dizaine d'années plus tard, la majorité de ces leaders de gauche sud-américains ont disparu pour laisser place au retour de la droite. Comment expliquer ce retrait de la gauche?
Jean-Jacques Kourliandsky met en avant plusieurs facteurs, d'abord l'économie dès 2011: « la croissance chinoise qui était le moteur essentiel de cette flambée des prix des matières premières, s'est ralentie, d'où les difficultés qu'ont rencontrés la plupart des gouvernements en place. » La politique ensuite: « il y a eu des alternances difficiles à qualifier, des coups d'État non militaires par exemple au Honduras, au Paraguay et le dernier en date qui a fait beaucoup plus de bruit […] au Brésil. »
Jean-Jacques Kourliandsky insiste également sur les grandes différences entre ces progressistes, des péronistes argentins jusqu'au parti socialiste vénézuélien. Leurs seuls points communs? « Les politiques sociales, les politiques keynésiennes de relance et l'affirmation souverainiste, nationaliste. »
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