Depuis leur apparition, les objets connectés ont déjà envahi de nombreux domaines qui vont de la maison intelligente jusqu'aux nanorobots dans la médecine. Comment ces «objets» pourraient-ils être utilisés si nous entrions dans une époque où un pouvoir autoritaire décidait d'en faire des moyens de surveillance et de contrôle des citoyens?
Yannick Harrel, l'auteur de l'ouvrage «Automobiles 3.0», paru chez Nuvis, également expert en cyberstratégie économique et financière, considère que les objets connectés sont «en croissance très positive» car «d'ici 2030, nous aurons affaire à peu près à 36 milliards d'objets connectés». Comment expliquer cette croissance démesurée? Yannick Harrel explique ainsi le rôle des réseaux sociaux dans le développement de ces objets: «Tous ces objets connectés prennent leur envol par une forme de partage communautaire sur tous ces réseaux sociaux.» Mais le chercheur de prévenir concernant les dangers sous-jacents: «Il va falloir très rapidement installer des garde-fous.»
Marc German, qui est spécialiste en technologies émergentes et la cyberdéfense partage, ce constat. Dans «l'ère de l'ultra-connexion», il estime lui-même que la problématique liée à ces objets connectés est évidemment la protection de l'intimité: «La propriété de vos données, la propriété de votre vie privée.» Ainsi, selon lui, «se pose la question de la gratuité d'un grand nombre de services», notamment des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter qui utilisent les données de leurs utilisateurs.
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