Le 14 août dernier à Gênes, dans le nord de l'Italie, le viaduc du Polcevera, plus connu sous le nom de «pont Morandi», voyait deux de ses travées s'effondrer soudainement, au prix de 43 morts et 16 blessés. Le gouvernement de coalition populiste Ligue-M5S ne tardait pas à s'en prendre à Bruxelles, l'accusant d'être responsable du drame par les politiques d'austérité, tandis que la Commission européenne renvoyait la balle à Rome. Peut-on vraiment dire que l'UE serait directement responsable de la vétusté d'un pont? Mais surtout, en prenant un peu de recul par rapport aux discours politiques opportunistes, peut-on identifier des raisons structurelles de long terme aux sources de cette tragédie: manque d'investissement? Mauvaise gestion des privatisations? Appât du gain trop fort de la part des concessionnaires? Et pour finir, dans quelle mesure la situation française se compare-t-elle avec le voisin transalpin?
Jacques Sapir et Clément Ollivier reçoivent Giulia Vignolo, juriste et ancienne coordinatrice européenne de la coalition de gauche Liberi e Uguali (Libres et égaux), Marco Biagetti, économiste et haut fonctionnaire italien, ancien membre de l'Agence pour la cohésion territoriale, et Daniel Quéro, président de l'association 40 millions d'automobilistes.
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