"Deux ans après l'acte terroriste, nous nous demandons toujours: comment cela a-t-il pu arriver? Et que faire pour que cela ne se répète plus? Ce sont là les questions les plus importantes", a déclaré M. Kozak.
Se souvenant des événements de 2004, Dmitri Kozak a fait remarquer qu'ils s'étaient développés très rapidement et avaient impliqué des décisions rapides.
"Les membres de l'unité spéciale ont pris cette décision (l'assaut du bâtiment de l'école) et se sont précipités en bravant le danger, protégeant de leurs corps les femmes et les enfants", a souligné le représentant plénipotentiaire.
La tragédie de Beslan est "une page que nous ne pouvons pas tourner ni oublier", a-t-il ajouté.
Un représentant du FSB (Service fédéral de sécurité) qui a assisté à l'inauguration du monument a pour sa part indiqué: "Les dirigeants du FSB avaient pour tâche de sauver les otages à tout prix. Nous avons employé des armes et du matériel spécial de façon à les épargner".
Cependant, a reconnu le représentant du FSB, les combattants de l'unité spéciale qui ont survécu (à l'opération de Beslan) se posent jusqu'à présent la question suivante: pouvaient-ils sauver un plus grand nombre d'enfants? La tragédie de Beslan a laissé une trace profonde dans le coeur de chacun d'eux, a-t-il ajouté. "Nous n'avions jamais essuyé de telles pertes", a-t-il souligné.
