Russie-Serbie: le président Tadic attendu à Moscou le 25 janvier

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Le président serbe Boris Tadic et le premier ministre Vojislav Kostunica sont attendus à Moscou le 25 janvier afin d'assister à la cérémonie de signature de l'accord de coopération serbo-russe dans la sphère gazière, ont annoncé les agences d'information serbes se référant à l'administration du président.
BELGRADE, 23 janvier - RIA Novosti. Le président serbe Boris Tadic et le premier ministre Vojislav Kostunica sont attendus à Moscou le 25 janvier afin d'assister à la cérémonie de signature de l'accord de coopération serbo-russe dans la sphère gazière, ont annoncé les agences d'information serbes se référant à l'administration du président.

Mardi, le gouvernement serbe a approuvé un traité de coopération avec la Russie, qui, selon M. Kostunica, favorisera le développement du pays et en fera un "leader économique dans la région".

Selon les médias serbes, l'accord sera signé par le ministre de l'Infrastructure Velimir Ilic pour la partie serbe, et par Viktor Khristenko, ministre russe de l'Industrie et de l'Energie.

Le ministre serbe des Affaires étrangères Vuk Jeremic et le ministre de l'Energie Alexandre Popovic devraient également faire partie de la délégation serbe.

Deux documents devraient être signés: un accord entre les compagnies Serbiagaz et Gazprom sur la construction d'un tronçon du gazoduc South Stream et la création d'un entrepôt souterrain de gaz de 800 millions de mètres cubes de gaz près de Banatski Dvor, ainsi qu'un accord entre le gouvernement serbe et Gazprom Neft concernant la privatisation et les investissements dans le développement de la principale compagnie pétrolière du pays, NIS (Naftna Industrija Srbije).

On sait déjà de source officielle serbe que 51% des actions de NIS pourraient être acquises par la partie russe pour 400 à 500 millions d'euros, et que la Russie pourrait investir 500 millions d'euros dans la modernisation de cette entreprise.

La privatisation de NIS est évoquée depuis 2005, malgré une mise en oeuvre lente. Après son arrivée au pouvoir en mai 2007, le nouveau gouvernement avait promis de vendre NIS avant la fin de l'année.

La Serbie prévoyait dans un premier temps de vendre 25% des actions de la compagnie pour 300 millions de dollars et d'obliger l'acheteur à investir 250 millions supplémentaires dans le développement de NIS, estimée 1,2 milliard de dollars.

Le hongrois MOL, l'autrichien OMV, le polonais PKN Orlen, le grec Hellenic Petroleum, le roumain Rompetrol et le russe Lukoil ne cachaient pas non plus leur intérêt pour l'acquisition de NIS.

Le tronçon sous-marin du South Stream passera sous la mer Noire et reliera la Russie et la Bulgarie. Le montant global des investissements dans le projet est évalué à plus de 10 milliards de dollars. Le gazoduc, qui sera opérationnel vers 2013, transportera près de 30 milliards de mètres cubes de gaz vers l'Europe du Sud.

Vendredi dernier, le président de Gazprom Alexeï Miller a annoncé que plusieurs itinéraires étaient actuellement examinés pour le projet South Stream.

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