Digest de la presse russe du 31 octobre

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Vedomosti

La Russie subira trois crises: de 2007 à 2008, de 2011 à 2012 et de 2015 à 2017, prédit Andrei Belooussov, directeur du Centre d'analyse macro-économique et de prévision à court terme, dans son rapport sur les scénarios de développement économique de la Russie jusqu'à 2020. Les disproportions qui s'accroissent d'année en année inquiètent Andrei Belooussov. Par rapport au secteur orienté vers les consommateurs intérieurs, la rentabilité du secteur d'exportation de matières premières est six fois plus grande, les investissements et les salaires moyens sont deux fois plus élevés, la productivité du travail est cinq fois plus grande.

Ces dernières années, les autorités n'arrivent pas à endiguer l'inflation. En 2004, il était prévu de maintenir les taux d'inflation dans les limites de 8% à 10%, mais ils ont été de 11,7%. En 2005, ils étaient prévus au niveau de 8,0% à 8,5%. En fait, durant toute l'année, les taux annuels d'inflation ont varié entre 12,7 et 13,8%, ensuite ils ont baissé graduellement jusqu'à 12,5% en août et 12,3% en septembre. Si ces tendances continuent, à la fin de l'année, l'inflation peut constituer 11,0% à 11,5%. Comment l'arrêter? Le conseiller économique du président Andrei Illarionov en parle dans son commentaire.

L'entrepreneur Oleg Deripaska continue à acquérir des entreprises agricoles dans le Kouban et à construire dans sa ville natale, Oust-Labinsk, l'entreprise agro-industrielle "la plus progressiste au monde". Après avoir investi deux milliards de roubles (un euro équivaut à 34,5 roubles) en trois ans dans la production agricole, il s'apprête à investir encore plus ces deux prochaines années. Les acteurs du marché ne se souviennent pas d'injections aussi importantes dans un district aussi petit.

Izvestia

Le rapport de la commission Volcker qui a révélé les manipulations du programme "Pétrole contre nourriture" risque de rester un scandale sans suite, du moins en Russie. Tous ceux qui figurent dans le rapport - de l'Eglise orthodoxe russe au Parti communiste - ont, en fait, accusé la commission de l'ONU de calomnie. Il s'avère qu'il comporte une fausse signature d'Alexandre Volochine, ancien chef de l'administration présidentielle.

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