Les projets de développement de la Sibérie pourraient attirer les habitants des ex-républiques d'URSS (Gryzlov)

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MOSCOU, 18 décembre - RIA Novosti. Le président de la Douma russe Boris Gryzlov estime que les projets de développement de la Sibérie et de l'Extrême-Orient russe pourraient attirer les ressortissants des anciennes républiques d'URSS.

"Des projets économiques importants (réalisés en Russie) et en premier lieu relatifs au développement de la Sibérie et de l'Extrême-Orient pourraient devenir attrayants pour les habitants des anciennes républiques fédérées. Il y a là assez de travail non seulement pour les citoyens russes et pour nos compatriotes, mais aussi pour ceux des étrangers qui seraient prêts à travailler dans notre pays à titre provisoire", a-t-il indiqué aux journalistes dimanche.

La Russie, a poursuivi le président de la chambre basse du Parlement russe, est intéressée à attirer la main-d'œuvre étrangère. "Mais ceux qui viennent chez nous ne doivent pas violer nos lois", a noté Boris Gryzlov. Le respect des règles légales, notamment le versement d'impôts, permettra, selon lui, d'assurer des garanties sociales aux migrants eux-mêmes.

La législation de migration ne doit pas être dans tous les cas rigoureuse, a poursuivi Boris Gryzlov. "C'est le contrôle de son application qui doit être rigoureux", a-t-il expliqué. Le président de la Douma a rappelé la nécessité de moderniser la base juridique de la migration.

Il serait utile, selon lui, de mettre en oeuvre le potentiel des rapports bilatéraux. Avant la fin de l'année, a indiqué Boris Gryzlov, les députés de la chambre basse du Parlement projettent d'examiner l'accord intergouvernemental russo-tadjik sur la migration de travail et les amendements apportés à un accord semblable avec la Kirghizie.

"Par des efforts conjoints, nous mettons de l'ordre dans la migration et cette question a été débattue, entre autres, au cours de ma visite au Tadjikistan", a-t-il noté.

Selon lui, la situation démographique dans le pays ne permet plus d'atermoyer et les amendements nécessaires doivent être apportés à la législation sur la migration et la naturalisation.

"Nous estimons que nos compatriotes, les gens de notre culture qui se sont retrouvés après la fin de l'URSS dans d'autres républiques représentent la principale ressource pour l'amélioration de la situation démographique (dans notre pays)", a dit Boris Gryzlov.

Le 14 décembre, la Douma approuvait en première lecture les amendements présidentiels à la loi sur la citoyenneté prorogeant les modalités simplifiées d'obtention de la citoyenneté russe pour les citoyens de l'ex-URSS.

"Nous avons la nécessité vitale d'un programme d'installation en Russie de nos compatriotes, d'autant plus que, dans certains pays, leurs droits sont violés directement", a dit Boris Gryzlov.

Le président, a-t-il rappelé, a assigné au gouvernement l'objectif d'élaborer ce programme et la Douma veillera attentivement à la manière dont le pouvoir exécutif remplira cette instruction.

Le 18 décembre est la Journée internationale des migrants, a encore rappelé Boris Gryzlov.

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