Des colonnes organisées comptant entre deux et trois mille personnes passent par la rue Miasnitskaïa du métro Tchistyé-Proudy vers la place Loubianka.
Les manifestants portent des drapeaux nationaux russes et des pancartes sur lesquelles on lit : "Le fascisme ne passera pas !", "Non à la contagion fasciste !", en scandant des mots d'ordre antifascistes.
Des militants des partis libéraux Iabloko et Union des forces de droite distribuent des tracts.
Selon les organisateurs de la procession - la journaliste Evguenia Albats, la présidente du Groupe de Helsinki de Moscou Lioudmila Alekseeva, le directeur de l'Institut de l'Expertise sociale Igor Iakovenko et plusieurs autres personnalités - des associations comme le mouvement de jeunesse Oborona, le Comité des mères de soldats, le Groupe de Helsinki de Moscou, la Russie Verte prennent part à la manifestation.
Antérieurement fixée au 27 novembre, cette procession n'avait pas été autorisée par la mairie de la capitale. Elle devait constituer une réponse à la soi-disant "Marche de droite" du 4 novembre à Moscou, lorsque près de 2 000 militants de mouvements d'extrême-droite avaient manifesté dans le centre de la ville.