La politique géorgienne inamicale à l'égard de la Russie est contraire aux intérêts de la Géorgie

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MOSCOU, 8 février-RIA Novosti. La politique inamicale à l'égard de la Russie appliquée par les autorités géorgiennes actuelles est contraire aux intérêts de la Géorgie, estime Andrei Kokochine, président du Comité de la Douma (chambre basse du parlement russe) pour les affaires de la CEI et les contacts avec les compatriotes.

"La politique inamicale des dirigeants géorgiens actuels à l'égard de la Russie est contraire aux intérêts de la Géorgie, elle sape la stabilité et la sécurité dans la région dans son ensemble. De plus, elle porte préjudice aux habitants de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, car la moindre tension dans les rapports russo-géorgiens se répercute sur eux", a déclaré mercredi Andrei Kokochine à la radio Echo de Moscou.

"La Géorgie ne peut pas prendre de décision unilatérale sur le retrait des soldats de la paix russes, car leur présence dans la zone de conflits a été décidée par l'ONU (en Abkhazie) et la CEI (en Ossétie du Sud)", a fait remarquer le député.

"Ces forces sont universellement reconnues et légitimes. Elles ont été créées conformément aux ententes prenant en compte les intérêts des deux parties engagées dans les conflits, par conséquent, rompre ces rapports à titre unilatéral signifierait dynamiter la paix et agir contrairement aux normes reconnues du droit international", a souligné Andrei Kokochine.

Il a exprimé l'espoir que "les parlementaires géorgiens et le pouvoir exécutif de Géorgie auront assez de bon sens pour cesser d'agir contre les forces de paix russes".

D'autant plus que "personne, sauf les forces de maintien de la paix, ne pourra régler cette situation".

Quant aux griefs de la Géorgie concernant la militarisation de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, Andrei Kokochine a dit: "Ces derniers temps, on voit apparaître un grand nombre d'armes lourdes et de lance-roquettes multiples dans l'armée géorgienne".

"L'accroissement des possibilités combatives de l'armée géorgienne dépasse les besoins de la sécurité du pays dans le contexte de rapports normaux avec la Russie et les autres voisins du Caucase", a fait remarquer le parlementaire.

Les armes restées en Ossétie du Sud après le conflit avec la Géorgie sont sans commune mesure.

"Nos intérêts vitaux en matière de sécurité dans le Caucase du Nord supposent la stabilité et de la sécurité en Géorgie, y compris en Abkhazie et en Ossétie du Sud", a résumé le député.

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