"Gazprom souhaite augmenter la production de gaz sur le marché de l'Amérique du Sud qui joue un rôle important dans l'économie des pays en voie de développement, a-t-il dit. Notre coopération se trouve à l'étape initiale d'un partenariat conforme aux intérêts stratégiques de Gazprom au Brésil et dans les pays tiers, dans l'ensemble de l'Amérique latine et de l'Amérique du Sud. Au cours des pourparlers avec la direction de Petrobras qui figure parmi les 15 grandes compagnies pétrolières du monde, une entente est intervenue sur l'échange d'expérience en matière de construction de gazoducs transcontinentaux. Il s'agit, en premier lieu, de la construction du gazoduc transcontinental qui reliera le Venezuela, le Brésil, la Bolivie et l'Argentine.
"Gazprom pourrait aider les Brésiliens à élaborer un schéma général d'approvisionnement en énergie, à créer tout un complexe d'ouvrages d'extraction du gaz", a dit Stanislav Tsygankov. Cela suppose tout d'abord le développement de la sidérurgie et de l'industrie non ferreuse, de la production d'engrais azotés et de l'électroénergétique".
En ce qui concerne les technologies brésiliennes, le représentant de Gazprom a souligné que le Brésil possède un important know-how en matière d'exploitation des gisements en eau profonde dont pourrait profiter la Russie, ainsi qu'une riche expérience de travail dans les pays tiers, notamment au Venezuela, pays avec lequel Gazprom a l'intention d'établir également des rapports de partenariat. D'autre part, l'expérience russe, unique au monde, de forage des puits sur la terre ferme, serait utile au Brésil.