"Tout soi-disant soldat de la paix a besoin d'un visa, et je n'exclus pas que de tels incidents [arrestation de soldats de la paix] se répéteront s'ils ne reçoivent pas les pièces nécessaires au ministère géorgien des Affaires étrangères", a-t-il indiqué.
Les officiers appréhendés dans la zone du conflit osséto-géorgien (l'Ossétie du Sud est une république autoproclamée au sein de la Géorgie - ndlr) s'y trouvaient illégalement, a affirmé M. Okrouachvili.
Les récents événements dans la région de Tskhinvali (Ossétie du Sud) et l'aggravation des relations avec la Russie poussent la Géorgie à être plus vigilante et plus prudente, selon lui.
"Nous ne ferons pas de concessions s'il s'agit de violations de la législation géorgienne, mais dans le même temps, nous ferons tout notre possible pour ne pas perdre le contrôle de la situation. Nous ferons tout pour que la Géorgie puisse défendre les principes relatifs aux initiatives de paix dans la zone du conflit, concertés avec l'OSCE [Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe]", a indiqué le ministre.
Le mercredi 8 février, trois officiers russes qui se dirigeaient vers les lieux d'un accident de la route dans la zone du conflit ont été arrêtés à un poste de la police militaire illégalement établi dans le village de Kourta, dans la zone du conflit osséto-géorgien.
La partie géorgienne présente comme prétexte le fait que les militaires ne possédaient pas de visas.
