Sergueï Lavrov à Vienne pour rencontrer la troïka européenne

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MOSCOU, 15 février - RIA Novosti. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, sera mercredi à Vienne pour y rencontrer la troïka européenne (le président en exercice de l'Union européenne, le président suivant et le représentant permanent de l'UE). Les pourparlers porteront sur le programme nucléaire iranien, sur la situation au Proche-Orient ainsi que sur le respect des droits de la population russophone en Lettonie et en Estonie.

Les membres actuels de la troïka sont la ministre des Affaires étrangères de l'Autriche (pays assumant la présidence à l'UE), Ursula Plassnik, le ministre des Affaires étrangères de la Finlande (elle présidera à l'UE durant le second semestre 2006), Erkki Tuomioja, et la Commissaire européenne pour les Relations extérieures et la Politique européenne de voisinage, Benita Ferrero-Waldner.

"L'ordre du jour de la rencontre de Vienne prévoit un échange d'opinions sur des problèmes internationaux d'actualité comme le programme nucléaire de l'Iran, l'évolution de la situation au Proche-Orient, le règlement chypriote ainsi que la coopération dans les régions attenantes aux frontières de la Russie et de l'Union européenne (Balkans occidentaux, Ukraine, Moldavie, Géorgie)", a annoncé le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Kamynine.

Les parties feront également le point sur la réalisation de la Déclaration conjointe de l'Union européenne sur l'élargissement de l'UE et les relations Russie-UE en date du 27 avril 2004, notamment en ce qui concerne le respect des droits de la population russophone en Lettonie et en Estonie, ainsi que le transit-marchandises kaliningradien.

A Vienne il sera aussi question de la réactualisation des principes des rapports Russie-UE après 2007, date de l'expiration du premier Accord décennal sur le partenariat et la coopération. En outre, les parties examineront l'état d'avancement de la feuille de route de l'espace commun sur la sécurité extérieure.

Mikhaïl Kamynine a indiqué que la partie russe entendait attirer l'attention des représentants de l'UE sur le danger présenté par les tentatives de certaines forces pour transformer la zone de voisinage commun en zone de rivalité entre la Russie et l'UE.

"La prise en compte des intérêts légitimes de chacun, la volonté de conserver les liens intégrationnistes établis, le renoncement à la politique des deux poids deux mesures" permettront de déboucher ensemble sur des solutions constructives dans des questions sur lesquelles nous avons parfois des approches différentes (par exemple, les "conflits gelés", les droits de la population russophone dans les Pays baltes)", a souligné le diplomate russe.

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