Une politique de "deux poids, deux mesures" n'est pas de mise au règlement du conflit au Kosovo (MID)

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MOSCOU, 15 février - RIA Novosti. La communauté internationale ne doit pas pratiquer une politique de "deux poids, deux mesures" au règlement du conflit au Kosovo, a déclaré le délégué permanent de la Fédération de Russie auprès de l'Organisation des Nations Unies, Andreï Denissov.

"Au règlement du conflit au Kosovo, la communauté internationale ne doit pas pratiquer une politique de "deux poids, deux mesures". Il est pour nous parfaitement évident que la formule du règlement du problème du Kosovo se répercutera inévitablement sur l'évolution de la situation autour d'autres conflits", a notamment indiqué Andreï Denissov, en intervenant mardi dernier à New York au cours de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Kosovo.

Et d'ajouter que seul un règlement négocié et non pas unilatéral sur le Kosovo peut être soutenu par le Conseil de sécurité de l'ONU et ne va pas créer de précédent négatif dans le contexte du règlement international des crises.

"La manière dont on trouvera finalement une solution sur le futur statut de la province du Kosovo aura un caractère universel", a indiqué le diplomate.

La recherche d'un compromis demandera du temps et pas mal d'efforts tant de la part du représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU - Martti Ahtisaari - que de celle du Groupe de contact pour le Kosovo, a signalé le délégué permanent russe auprès des Nations Unies.

"Le rôle principal dans les affaires du Kosovo appartient au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies qui poursuivra son contrôle permanent sur la réalisation des standards établis pour la province et veillera au déroulement du processus de définition du futur statut du Kosovo", a-t-il signalé.

Et de noter que Moscou estime contre-productif de fixer de stricts délais quelconques dans cette question précise.

"Quoi qu'il en soit, il ne s'agit pas du tout de faire traîner à l'infini les négociation, mais comme l'a démontré l'expérience du règlement de bien des conflits, les limites temps artificielles ne peuvent qu'empêcher des solutions de compromis nécessaires", a conclu le diplomate russe.

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