C'est seulement mardi que le chef de la diplomatie russe avait annoncé aux journalistes qu'il se rendrait à Berlin. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, avait annoncé sa participation un jour plus tôt.
Les participants à la conférence devraient s'entendre sur le langage à utiliser avec l'Iran. Les pays occidentaux craignent que le programme nucléaire de Téhéran ne serve qu'à masquer des recherches en vue de créer l'arme nucléaire. Ce que nie catégoriquement l'Iran. Néanmoins les suspicions sont confortées par les déclarations des autorités iraniennes selon lesquelles elles souhaitent être totalement indépendantes dans ce secteur et que pour ce faire elles entendent enrichir de l'uranium sur leur territoire.
Selon la presse iranienne, Téhéran envisage d'allouer 213 millions de dollars à la construction de deux centrales nucléaires dans la ville portuaire de Buchehr. L'un de ces ouvrages est en voie de réalisation avec le concours technique de la Russie.
On sait que Moscou a proposé à l'Iran de créer en Russie une entreprise mixte d'enrichissement d'uranium. Sergueï Lavrov a indiqué que cette proposition restait valable mais que Téhéran devait répondre aux questions concernant le programme antérieur de l'Iran de manière à convaincre la communauté internationale de son caractère civil.