Arrivé à la tête de la délégation russe à Tokyo pour une rencontre des délégations des pays partenaires au projet, il a déclaré : "Nous espérons que ce sera l'avant-dernière réunion sur les préparatifs du projet et la création de l'organisation internationale chargée de la construction et de l'exploitation du réacteur. Ensuite les pays partenaires paraferont le projet selon les procédures nationales".
Les délégations débattront des problèmes techniques et administratifs, notamment des nuances de la signature d'un accord avec les Etats-Unis où la législation intérieure prime l'internationale, a ajouté Igor Borovkov.
"Après la signature et la ratification de l'accord, nous espérons que ce sera fait cette année, commencera la phase des travaux de construction qui durera une trentaine d'années", a-t-il indiqué.
Pour la Russie, c'est un projet avantageux et prestigieux parce qu'il lui permettra, en faisant valoir son potentiel scientifique, d'occuper une place de leader dans la science mondiale et dans l'économie mondiale. "Nous avons pour devoir de prouver que l'humanité peut utiliser l'énergie propre et sûre qu'est l'énergie thermonucléaire", estime Igor Borovkov.
Le premier réacteur thermonucléaire expérimental du monde sera construit à Cadarache, dans le Sud de la France. Les partenaires au projet sont l'Union européenne, la Russie, le Japon, les Etats-Unis, la Chine, la Corée du Sud et l'Inde.