Un reliquaire byzantin découvert lors de fouilles archéologiques à Novgorod

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Un reliquaire byzantin rarissime a été mis au jour par des archéologues russes à Veliki Novgorod (nord-ouest de la Russie).
VELIKI NOVGOROD, 15 août - RIA Novosti. Un reliquaire byzantin rarissime a été mis au jour par des archéologues russes à Veliki Novgorod (nord-ouest de la Russie).

Le centre archéologique de Veliki Novgorod a annoncé lundi qu'un reliquaire avait été découvert lors de fouilles effectuées dans le quartier des Marchands de Veliki Novgorod.

La rareté a été trouvée dans les couches du XIIe siècle dans le centre historique de la ville. Il s'agit d'un reliquaire exécuté dans de la stéatite (pierre qui se façonne aisément).

"Ce fait atteste que ce reliquaire était parvenu dans la Russie ancienne en provenance de Byzance, où jadis cette pierre malléable était extraite, et aussi qu'il avait été exécuté avant le XIIe siècle étant donné qu'à cette époque la stéatite n'était plus extraite à Byzance.

Le reliquaire comporte plusieurs trous dont un a la forme d'une croix. "On peut penser en toute logique qu'il avait abrité un fragment de crucifix", avance-t-on au Centre archéologique de Novgorod.

Malheureusement ce fragment contenu dans le reliquaire ne s'est pas conservé jusqu'à nos jours.

Dans un trou on a trouvé des parcelles de résine. Les autres recèlent deux petites pierres qui extérieurement rappellent fort une roche d'origine palestinienne. Il est possible qu'elles aient été détachées du crucifix. Les scientifiques entendent les soumettre à des analyses spéciales et vérifier cette supposition.

De l'avis des experts, le reliquaire aurait pu être apporté en Russie ancienne par des pèlerins.

Dans le monde on ne connaît qu'un seul reliquaire antique similaire. Il est conservé dans un musée de Berlin. "Toutefois ce reliquaire n'est pas daté", a-t-on relevé au Centre archéologique.

Au cours des fouilles réalisées dans le quartier des Marchands de Veliki Novgorod on a aussi trouvé plusieurs pendentifs croix en bronze, datant approximativement des années 60 du XIIe siècle, des fragment de pavage, des ustensiles ménagers ainsi que plusieurs dizaines de débris d'amphore. Les archéologues ignorent encore le pays d'où ces objets proviennent. Ce qui est incontestable, c'est qu'ils sont d'une origine étrangère parce que ce type de vaisselle ne se fabriquait pas dans la Russie ancienne. Dans l'antiquité ces récipients étaient utilisés pour le transport du vin ou de l'huile d'olive.

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