"Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a passé les bornes", a déclaré vendredi Lioubov Sliska, commentant à RIA Novosti l'arrestation par les autorités géorgiennes d'officiers russes sous l'accusation d'espionnage.
"Toutes ces actions spectaculaires - d'abord, l'arrestation d'opposants, ensuite celle de militaires russes et leur accusation d'espionnage - sont des actions barbares inadmissibles pour tout Etat européen", estime-t-elle.
Au cours de la prochaine réunion plénière du 4 octobre, les parlementaires peuvent examiner le projet de résolution sur la situation en Géorgie.
En plus de l'examen par la Douma d'une série de mesures à prendre contre la Géorgie, y compris économiques et financières, la Russie pourrait se souvenir des griefs à l'égard de la Russie qu'elle n'a pas fait ressortir. Il s'agit notamment des gorges de Pankissi, a-t-elle expliqué.
La première vice-présidente de la Douma n'exclut pas non plus que, compte tenu des actions inconséquentes du président géorgien, Mikhaïl Saakachvili "puisse se rendre de nouveau à Moscou pour évoquer les rapports de bon voisinage entre nos pays".