En Tchétchénie les "frères de la forêt" intégreront les forces de sécurité (Vedomosti)

S'abonner
MOSCOU, 16 janvier - RIA Novosti. 546 personnes liées aux terroristes ont profité de la dernière amnistie. Ce nombre est inférieur à celui de la mesure identique prise en 2000. Les initiateurs sont satisfaits du résultat, mais les habitants de la république n'apprécient guère que les personnes amnistiées soient recrutées dans les structures dites de force (armée, police, sécurité, etc.).

L'amnistie, arrivée à expiration lundi, a été l'une des actions publiques les plus connues du Comité antiterroriste national (CAN) créé au début de l'année dernière. Au sein de cette structure on considère le bilan de l'amnistie comme un succès.

Le premier ministre tchétchène, Ramzan Kadyrov, a déclaré que l'objectif fixé par l'amnistie avait été atteint et promis de neutraliser les chefs de bande qui, à l'exemple de Dokou Oumarov, continuent de se livrer à une activité terroriste. Une source au sein du ministère tchétchène de l'Intérieur a indiqué qu'après les vérifications requises, 70% des terroristes amnistiés seraient intégrés dans les structures de force tchétchènes: organes de l'intérieur, bataillons Nord et Sud.

Toutefois, en ce qui concerne le nombre de terroristes opérant toujours en Tchétchénie, les forces de sécurité fédérales et tchétchènes avancent des chiffres différents. Ramzan Kadyrov a déclaré à plusieurs reprises que seules quelques dizaines de terroristes étaient encore actifs. Cependant, une source proche de l'Etat-major régional des Forces fédérales parle de 1.000 à 1.500 hommes. Pour une source au sein des services secrets russes, le risque existe de voir des terroristes se refaire une virginité dans les structure de force et poursuivre leur activité de sape.

C'est indéniable, la violence a reculé en Tchétchénie, notamment grâce à l'amnistie, dit Alexeï Malachenko, du Centre Carnegie de Moscou. Cependant, le reclassement des terroristes dans les forces de sécurité suscite le mécontentement des Tchétchènes qui n'ont pas combattu contre le centre fédéral parce que de cette façon les anciens membres des bandes armées illicites sont placés dans une situation privilégiée, dit l'expert.

RIA Novosti décline toute responsabilité quant au contenu des articles tirés de la presse.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала