Tourisme spatial: le client se fait rare en Russie

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Roskosmos se chargerait volontiers d'un touriste spatial russe, mais pour l'instant aucune candidature réelle ne se présente, a déclaré le directeur des vols habités de l'Agence spatiale russe, Alexeï Krasnov.
CENTRE DE CONTROLE DES VOLS, 10 avril - RIA Novosti. Roskosmos se chargerait volontiers d'un touriste spatial russe, mais pour l'instant aucune candidature réelle ne se présente, a déclaré le directeur des vols habités de l'Agence spatiale russe, Alexeï Krasnov.

S'entretenant avec des journalistes après l'arrimage du vaisseau Soyouz TMA-10 avec la Station spatiale internationale (ISS), Alexeï Krasnov a rappelé que Roskosmos avait tenté de réaliser un projet de tourisme spatial avec Sergueï Polonski, mais "qu'il avait échoué pour des raisons objectives".

"En attendant, le potentiel du business russe est actuellement très élevé et c'est avec satisfaction que j'envisagerai une candidature, même unique, qui se déclarerait prête à payer la somme réclamée et à subir les examens médicaux requis. Il serait extrêmement intéressant de travailler avec un tel touriste spatial russe", a dit Alexeï Krasnov.

Pour ce dernier, le calendrier de Roskosmos comporte le lancement du premier cosmonaute malaisien en automne 2007.

"Ce sera précisément un cosmonaute, son statut sera différent de celui de Charles Simonyi (touriste spatial), parce que le lancement du Malaisien sera réalisé dans le cadre d'un accord intergouvernemental avec la Malaisie", a précisé Alexeï Krasnov en faisant remarquer que Charles Simonyi était un excellent spécialiste et qu'il était agréable de travailler avec lui.

"Charles poursuit les traditions des participants non professionnels aux vols spatiaux, c'est un homme d'affaires opulent qui a réalisé son rêve", a dit le directeur des vols habités de Roskosmos.

Il a indiqué que si l'on comparait Simonyi à la première touriste spatiale, Anousheh Ansari, alors cette dernière avait révélé au monde les meilleures qualités d'une femme voulant pleinement s'assumer.

"Cette femme avait placé très haut la barre des exigences qu'elle s'était fixées et elle a démontré que rien ne la distinguait et, peut-être, qu'elle surpassait même des cosmonautes non professionnels", a fait remarquer le représentant de Roskosmos.

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