Un député russe appelle à mettre fin aux ingérences pour empêcher une révolution de couleur

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La Russie doit couper court à toutes les tentatives d'ingérence étrangère dans les affaires intérieures du pays pour empêcher une "révolution de couleur", a déclaré jeudi Konstantin Kossatchev, président du comité des affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe).
MOSCOU, 12 avril - RIA Novosti. La Russie doit couper court à toutes les tentatives d'ingérence étrangère dans les affaires intérieures du pays pour empêcher une "révolution de couleur", a déclaré jeudi Konstantin Kossatchev, président du comité des affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe).

"Si nous ne réagissons pas tout de suite aux tentatives provocatrices extérieures de nos partenaires de financer l'activité de certaines organisations non-commerciales, une "révolution de couleur" sera tôt ou tard provoquée de l'extérieur en Russie, a-t-il dit, commentant devant les journalistes le récent rapport du Département d'Etat américain qui, en plus des évaluations portées, du point de vue de la démocratie, sur les processus politiques en Russie et dans l'espace postsoviétique dans son ensemble, fait de la préparation "d'élections libres" en Russie l'un de ses objectifs principaux.

Le député a rappelé que, dans de nombreux pays, y compris ceux de l'espace postsoviétique, la préparation de "révolutions de couleur" avait commencé par des propos apparemment innocents sur la nécessité de protéger les droits de l'homme et de défendre les valeurs démocratiques.

Cependant, a-t-il relevé, selon la Constitution russe, l'unique source de souveraineté du pays est le peuple russe qui exprime sa volonté au cours des élections.

"Toute tentative d'influer sur les élections en finançant directement ou indirectement l'activité des structures politiques et celle de l'opposition est une ingérence dans les affaires intérieures de notre pays", a avancé le parlementaire.

"N'importe quelle force qui pourrait arriver au pouvoir grâce au soutien extérieur dépendra toujours de ce soutien extérieur", a-t-il souligné.

"Cela signifie que la Fédération de Russie peut s'avérer dirigée par des forces qui ne sont pas indépendantes, qui n'agissent pas uniquement au nom du peuple russe, mais qui se trouvent sous un contrôle étranger et accomplissent des instructions reçues de l'étranger".

"Nous devons nous y opposer par tous les moyens possibles", a fait remarquer le parlementaire.

La Douma a l'intention d'examiner mercredi une déclaration portant une évaluation sur le rapport du Département d'Etat américain. Les députés considèrent les objectifs fixés dans ce rapport comme une tentative d'ingérence dans les affaires intérieures de la Russie.

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