"Il n'y aura aucun retour à la course aux armements, du moins, de la part de la Fédération de Russie. Le budget du ministère de la Défense, notamment pour les trois années à venir, en est le gage", a-t-il indiqué.
Selon lui, le budget (de la Défense) ne change en fait pas.
"Il reste le même: 2,6%, 2,8%, 2,9% du PIB. En Union soviétique, cet indice était de 30%", a rappelé M. Ivanov.
"Nous n'avons pas l'intention de gonfler notre budget militaire au point qu'il soit un fardeau insupportable pour toute notre économie et pour la politique sociale. Nous ne voulons pas nous prendre une deuxième fois le même râteau en pleine figure", a-t-il dit.
Sergueï Ivanov ne voit rien d'étonnant à ce que le budget militaire russe s'accroisse non pas en pourcentage, mais en chiffres absolus. "Notre économie progresse", a-t-il indiqué.
"Il (budget militaire) est entièrement conforme aux critères de l'OTAN", a souligné avec ironie le premier vice-premier ministre. Comme l'affirme l'OTAN, le budget (militaire) idéal de chaque membre de l'Alliance est de 2,6 à 2,8% du PIB, a expliqué Sergueï Ivanov.