Poursuivis pour "escroquerie", "accès illégal à des données informatiques" et "usage de logiciels malveillants", les pirates informatiques présumés sont soupçonnés d'avoir monté un réseau de détournement. L'un d'entre eux, inculpé d'escroquerie, a été placé en garde à vue, tandis que l'autre fait l'objet d'un mandat d'arrêt fédéral.
Les informaticiens auraient acheté un serveur dédié avec connexion à distance à un centre de traitement de données aux Etats-Unis et un programme spécial permettant de télécharger le virus Trojan. Une fois le virus téléchargé, ils recevaient l'accès aux comptes bancaires en ligne, a souligné le ministère de l'Intérieur.
Par le biais de prête-noms en Turquie chargés de transformer les fonds bancaires en argent liquide, les escrocs présumés auraient reçu, via Western Union, 508.000 dollars entre février 2005 et avril 2007, a précisé le ministère russe.