"En ces temps de campagne électorale, une tentative ayant pour but de déstabiliser la situation dans les régions russes a été commise. La question principale consiste à savoir à qui un tel acte peut être profitable", a indiqué M. Ilioukhine.
Selon les données du centre régional de médecine des catastrophes, huit personnes ont péri et plus de 40 autres ont été blessées dans l'explosion de l'autobus. Une enquête judiciaire pour "acte terroriste", détention illégale de matières explosives et homicide a été ouverte, a annoncé le gouverneur de la région de Samara Vladimir Artiakov.
Selon un représentant de la police régionale, la déflagration aurait été causée par le déclenchement d'un engin explosif artisanal d'environ 1 kg d'équivalent TNT fixé sous l'autobus.
Le député a fait remarquer que la principale tâche des forces de l'ordre consistait désormais à établir les motifs de cet attentat. "Si nous réussissons à faire la lumière sur les causes de l'attentat, cela nous permettra peut-être d'expliquer à qui il était profitable", a-t-il souligné.
M. Ilioukhine a fait remarquer que la version de l'attentat était corroborée par les "débris d'un engin explosif découverts par les spécialistes", Guennadi Goudkov, également membre du Comité pour la sécurité de la Douma, étant du même avis.
M. Goudkov considère que la quantité de matière explosive découverte ainsi que le moment où a eu lieu la tragédie (à l'heure de pointe), favorisent la version de l'attentat.
