"J'espère qu'un compromis diplomatique sera trouvé", a affirmé le représentant adjoint de la Commission européenne en Russie, Paul Vandoren, lors d'une conférence de presse.
Le British Council a rouvert lundi ses bureaux régionaux de Saint-Pétersbourg et d'Ekaterinbourg, dont les autorités russes avaient imposé la fermeture, ceux-ci n'ayant pas été enregistrés selon les modalités en vigueur.
"Nous voudrions que les négociations à ce sujet puissent débuter le plus vite possible", a souligné M. Vandoren, en ajoutant que le renforcement des contacts culturels et humanitaires contribuait au développement de la coopération entre les deux pays.
Le British Council est une institution gouvernementale britannique qui a pour mission d'établir des relations culturelles entre le Royaume-Uni et d'autres pays, mais aussi de promouvoir l'apprentissage de la langue anglaise dans le monde. Il a ouvert sa première représentation à Moscou au milieu des années 1990 en vertu d'un accord bilatéral. La Russie affirme que le British Council a ensuite ouvert une série d'autres représentations en dehors de Moscou sans en aviser les autorités russes.
Les relations russo-britanniques ont connu en 2007 une dégradation spectaculaire, qui s'est traduite par une expulsion réciproque de diplomates, après le rebondissement dans l'affaire Litvinenko. Ex-agent des services de sécurité russes naturalisé en Grande-Bretagne, M. Litvinenko est décédé à Londres en novembre 2006. Sa mort reste pour l'instant inexpliquée. Le Royaume-Uni l'impute à l'homme d'affaires russe Andreï Lougovoï, que Moscou refuse d'extrader en raison de contraintes constitutionnelles.