Ainsi donc, la plus haute instance judiciaire a rejeté l'appel introduit par les avocats de M. Boukovski qui demandaient d'annuler la décision de la Cour suprême du 28 décembre dernier. Celle-ci faisait droit au refus d'enregistrer M. Boukovski en qualité de candidat à la présidence sous prétexte que l'intéressé résidait en permanence en Grande-Bretagne. Conformément à la Loi fédérale sur les élections, le droit de se porter candidat à l'élection présidentielle n'est accordé qu'à une personne âgée d'au moins 35 ans et résidant en Fédération de Russie depuis au moins 10 ans.
Sans nier le fait que son client était domicilié en Grande-Bretagne, l'avocat de M. Boukovski, Me Vadim Prokhorov, a pourtant présenté, lors des audiences, un décret du Bureau politique du CC du PCUS de 1976 prévoyant l'expulsion de M. Boukovski d'Union soviétique.
L'intimé, un représentant de la Commission électorale centrale, a objecté que depuis 1992, personne n'empêchait M. Boukovski de revenir en Russie.
L'élection présidentielle aura lieu le 2 mars 2008.