"Nous avons des projets. Nous estimons, par exemple, nécessaire de créer un vaste mouvement ne reposant sur aucun parti", a dit M. Nemtsov.
Selon ce dernier, des divergences entre divers partis politiques constituent l'un des problèmes majeurs des démocrates russes.
"Au fond, il y a sur cette aile (démocratique) de la scène politique en Russie quatre groupes qui pourraient servir de base à une telle union - le SPS, Iabloko, (Mikhaïl) Kassianov avec l'Union populaire et démocratique de Russie (RNDS) et (Garry) Kasparov avec le Front civique unifié (OGF). Il y a, en outre, des personnalités telles que Vladimir Ryjkov. Il y a aussi des militants des droits de l'homme, des mouvements écologiques, des organisations féminines et etc.", a poursuivi M. Nemtsov.
"Cela doit être un mouvement en dehors des partis, mais représentant les intérêts de tous ces groupes. Nous y travaillons, et si nous réussissons, ce sera un pas très important dans la bonne direction", a estimé le libéral russe.
Et d'ajouter qu'il y a en Russie quelque 20 millions de citoyens qui veulent "vivre dans un pays européen, et pour ces gens, on doit oublier les querelles d'autrefois et ses propres ambitions ".
Boris Nemtsov a participé à Bruxelles à une conférence sur les relations entre la Russie et l'Union européenne (UE), organisée par le Parti européen des Libéraux, Démocrates et Réformateurs (Parti ELDR).