« Nos femmes militaires ont donné leur vies en Syrie en tentant d’aider les gens. C’est vrai qu’elles étaient militaires, mais elles ne faisaient qu’accomplir une mission tout à fait humanitaire : elles aidaient des personnes qui souffraient et n'avaient pas eu d’assistance médicale probablement depuis de nombreuses années. Et cependant, une frappe contre l’hôpital a été consciemment effectuée », a indiqué M. Poutine lors d’une cérémonie d’attribution de prix pour des contributions remarquables dans les domaines de l’action caritative et de la défense des droits de l’homme.
« A propos, la voix des défenseurs des droits de l’homme (en Occident, ndlr) ne se sont jamais fait entendre à cet égard », a ajouté le président.
Les infirmières Nadejda Douratchenko et Galina Mikhaïlova ont été tuées sur le coup. Le pédiatre Vadim Arsentiev, grièvement blessé, a été évacué lundi à la base aérienne de Hmeimim, puis dans la nuit de lundi à mardi à l'aérodrome militaire de Tchkalovski par un avion spécial doté d'un module médical. Le médecin blessé se trouve actuellement à l'hôpital Bourdenko.
Les deux infirmières étaient arrivées à Alep depuis Birobidjan. Il s'agissait de leur seconde mission en Syrie.