Il a indiqué que les informations publiées par l’organisation sur le site spécialement créé à ces fins seraient vérifiées. Selon lui, en attendant, il ne convient pas de réagir avec émotion aux accusations contenues dans ce rapport.
La seconde partie du rapport McLaren sur le « dopage en Russie » a été dévoilée ce vendredi 9 décembre, à Londres. Le document révèle « de fortes preuves d'un dopage institutionnalisé entre 2011 et 2015 ».
Comme l'a fait remarquer Valentin Balakhnitchev, ancien président de la Fédération russe d'athlétisme, le rapport de Richard McLaren ne contient aucune preuve concrète et tangible de dopage lors du Championnats du monde d'athlétisme qui s'est tenu en 2013 à Moscou.
« Ces allégations sont la responsabilité de McLaren. Je ne vois aucune preuve. Lorsque j'occupais le poste de président de la Fédération russe d'athlétisme, je n'étais impliqué dans aucun système de manipulation. Qu'il présente des faits. Il s'appuie peut-être sur les propos de l'ancien directeur du laboratoire antidopage moscovite Gueorgui Rodtchenkov ? Qu'il le dise. Il peut dire tout ce qu'il souhaite, mais où sont les faits ? », a-t-il déclaré.
Le rapport ne contient aucune nouvelle information, estime pour sa part Dmitri Svichtchev, président de la Fédération russe de curling, soulignant que le document est truffé d'allégations gratuites.
« Rien de nouveau. Que des accusations gratuites à l'encontre de nous tous. Si tu es russe, on t'accuse de tous les maux. Mais je n'arrive pas à saisir ce que veut l'AMA. Ils souhaitent qu'on soit exclus de la famille sportive internationale ? », a-t-il interrogé. Selon les courriels de l'agence américaine antidopage piratés par les hackers du groupe Fancy Bears et publiés auparavant par le Spiegel, une multitude de sportifs américains, y compris les meilleurs athlètes du monde, ont utilisé, après autorisation, des produits dopants.