Moscou sur l’enquête du crash du MH17: «Personne ne sollicite notre aide»

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La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères confirme les propos des responsables de l’agence Rosaviatsia: les enquêteurs néerlandais qui ont reçu les données radar russes susceptibles de faire la lumière sur les causes du crash du MH17 et qui se plaignent de ne pas pouvoir les déchiffrer n’ont jamais sollicité l’aide de Moscou.

Der Künstler Wan Ahmad Farid Ramli arbeitet an einer Wandmalerei über den Absturz von Flug MH17, den 26. Juli 2014 in Kuala Lumpur. - Sputnik Afrique
Rosaviatsia: les Pays-Bas ont délibérément retardé l’enquête sur le crash du MH17
La Russie est prête à fournir ses spécialistes et l’équipement nécessaire pour décrypter les données radars liées à la catastrophe du Boeing MH17 dans le ciel du Donbass, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.

Auparavant, le journal autrichien Standart avait annoncé que les enquêteurs néerlandais n’avaient jusqu’à présent jamais réussi à déchiffrer l’information radar fournie par la Russie il y a des mois dans le cadre de l’enquête sur le crash de l’avion.

Les médias néerlandais ont ensuite annoncé que les enquêteurs avaient demandé aux responsables russes de fournir les données sous une forme plus convenable pour le décryptage. Une allégation que la Russie dément.

« La Russie serait heureuse de fournir l’aide de ses spécialistes (pour le décryptage, ndlr), mais le seul problème, c'est que personne ne nous a jamais envoyé de demande d’aide », a fait savoir la porte-parole russe lors d’un point de presse.

Joint Investigation Team (JIT) sur le crash du Boeing MH17 en Ukraine - Sputnik Afrique
MH17: de graves lacunes dans le travail du groupe d’enquête
Le comportement des enquêteurs néerlandais fait penser à une nouvelle tentative pour faire traîner l'enquête en longueur.

Le Boeing 777 de Malaysia Airlines s'est écrasé le 17 juillet 2014 dans une zone contrôlée par les insurgés de la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR). Les 298 personnes se trouvant à bord de l'appareil ont toutes péri dans le crash. Les forces gouvernementales ukrainiennes et les brigades populaires de la DNR se rejettent depuis la responsabilité du crash.

En septembre 2016, l'équipe commune d'enquête (JIT) a dévoilé son rapport préliminaire sur les causes de la catastrophe, selon lequel l'avion avait été abattu par un missile antiaérien Buk 9M38 lancé depuis le territoire se trouvant sous le contrôle des insurgés.

Cependant, les résultats de trois expériences menées par le consortium Almaz-Anteï, producteur des Buk, montrent que le missile a été tiré depuis un secteur contrôlé par l'armée ukrainienne. Le ministère russe des Affaires étrangères a exprimé des doutes quant à l'impartialité du rapport qui ne prenait pas en compte d'« importantes informations » fournies par Moscou.

Pour sa part, l'agence fédérale des transports aériens Rosaviatsia s'est déclarée perplexe suite aux rapports parus dans les médias selon lesquels les experts néerlandais ne parvenaient pas à décrypter les informations russes transmises à Amsterdam.

« Le fait que la partie néerlandaise ait attendu trois mois avant de constater ce problème suscite un embarras. Nous leur avons fourni ces données l'année dernière », a déclaré le vice-chef de l'agence Oleg Stortchevoï.

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