Initialement prévue pour l'automne 2017, la destruction des armes chimiques russe avance à grands pas. À ce jour, 39 528 de ses 40 000 tonnes, soit 98,9 % de l'arsenal, ont déjà été détruites, a fait savoir le chef de la Direction fédérale pour le stockage sécurisé et la destruction d'armes chimiques, Valeri Kapachine, cité par les médias russes.
Selon lui, six des sept sites mis en place pour assurer la destruction de l'arsenal chimique russe, dont les stocks de gaz sarin ont mené à bien leur objectif. Les travaux se poursuivent pourtant sur le septième, situé dans la localité de Kizner, en Oudmourtie, à 1 300 kilomètres à l'Est de Moscou.Comme l'a indiqué M. Kapachine, deux nouveaux bâtiments de l'usine seront mis en service le 1er juillet et seront destinés à détruire les munitions chargées de lewisite et de substances chimiques de type VX.
Si les travaux se déroulent comme prévu, l'ensemble de l'arsenal chimique sera détruit d'ici fin 2017, a résumé le responsable.