En Sibérie, une refugiée syrienne brille en langue russe aux examens d’État

© Sputnik . Ilya Pitalev / Accéder à la base multimédiaLes enfants syriens dessinent. Image d'illustration
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Tous les écoliers de Russie sont soulagés: la période des examens vient de se terminer… En Sibérie, une jeune réfugiée syrienne a obtenu d'excellents résultats de son école lors des examens d’État unifié, notamment en langue russe!

Seuls les meilleurs élèves obtiennent des médailles d'or aux écoles russes, et Iman Hassoun en fait partie. Diplômée de l'école №44 de Tchita, ville russe située au sud-est de la Sibérie, elle a réussi à passer avec succès l'examen d'État unifié de russe obtenant la note impressionnante de 91 points sur 100.

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«La réfugiée syrienne Iman Hassoun est diplômée de l'école №44 avec une médaille d'or. Il est intéressant de noter que cette année, Iman est le seul diplômé de l'école qui a obtenu une médaille d'or», a déclaré le porte-parole du ministère de l'Éducation du Kraï de Transbaïkalie.

Originaire de Tchita, la mère d'Iman a rencontré son père quand elle faisait les études à Irkoutsk, en Sibérie orientale. Ils se sont mariés et ont déménagé en Syrie. Avant de s'installer à Tchita à l'été 2015, la famille d'Iman Hassoun vivait à Idlib.

«La guerre a éclaté, c'était vraiment angoissant, et après l'attaque contre notre ville, nous avons décidé de retourner dans la patrie de ma mère, à Tchita», raconte Iman.

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«J'ai laissé beaucoup d'amis en Syrie, je communique quotidiennement avec eux. Dans ces circonstances difficiles, ils continuent à suivre leurs études espérant que tout ça se terminera un jour», déclare la jeune fille.

Au début, Iman avait du mal écrire des mots en russe, mais après deux années de formation à Tchita, elle a passé l'examen d'État unifié de russe en décrochant 91 points sur 100.

«La discipline la plus difficile à l'école pour moi était la langue russe. J'apprenais l'écriture à partir de zéro. J'avais particulièrement du mal à prononcer la lettre "ы" (qui se lit «ui» en français, ndlr). J'ai travaillé là-dessus tout l'été. Je l'ai prononcée sans relâche jusqu'à ce que je la maîtrise correctement… En outre, il m'a fallu très longtemps pour comprendre la théorie sociale parce qu'en Syrie nous n'avions pas cette discipline à l'école», explique-t-elle.

Maintenant, elle parle couramment russe. Iman dit avoir deux patries — la Russie et la Syrie — et rêve de revenir un jour dans son pays natal.

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