Le nouveau type de flux permet d'obtenir un métal inédit présentant une résistance accrue à la corrosion et affichant de grandes propriétés mécaniques. Les éléments structurels et les détails en magnésium permettront de réduire considérablement la masse des avions et des voitures.
Les alliages de magnésium se caractérisent par une forte activité chimique à l'état fondu, ce qui rend impossible de les faire fondre sans mesures de protection particulières excluant un contact avec l'air.
C'est pourquoi, à l'aube de l'industrie magnésique déjà, de telles mesures ont été élaborées: un sel fusible — flux — est appliqué à la surface du métal fondu qui coule et préserve le métal contre l'oxydation et l'inflammation. En moyenne, 300 kg de flux sont nécessaires pour la fusion, le raffinage et les opérations auxiliaires pour la production d'une tonne d'alliage magnésique.
"L'utilisation de cette technologie mise au point par le MISiS conjointement avec son partenaire industriel OK STROIBIS (le plus grand producteur en Russie de matériaux auxiliaires pour la métallurgie non ferreuse) permettra d'exclure la formation de résidus contenant le baryum toxique, d'améliorer la qualité de l'alliage magnésique produit, d'accroître sa compétitivité sur le marché national et extérieur et, en fin de compte, d'augmenter aux substitution des importations dans le secteur aérospatial et automobile de l'industrie russe", a déclaré Anton Nalivaïko, ingénieur en chef du Centre d'ingénierie des technologies industrielles du MISiS.
Les ingénieurs travaillent actuellement à la création d'une plate-forme expérimentale pour obtenir un échantillon-test de flux de haute efficacité pour des essais en laboratoire à plus grande échelle.