«Le paradoxe de la politique occidentale: les sanctions antirusses sont imposées par les États-Unis, mais ce sont les Européens qui les payent. Les pays de l'UE ont perdu entre 40 et 60 milliards de dollars, alors que les États-Unis n'en ont perdu que quelques centimes», a publié le sénateur russe Alexeï Pouchkov sur son compte Twitter.
Il s'est également prononcé sur les récentes allégations de la représentante du Département d'État des États-Unis, Heather Nauert, selon lesquelles les nouvelles restrictions à l'égard de Moscou, si elles entrent en vigueur, pourraient concerner certaines entreprises situées hors du territoire russe qui font des affaires avec le secteur de la Défense russe.
«L'objectif des États-Unis est de ne pas permettre à d'importants investissements d'affluer dans la trésorerie russe par le biais de blocage de transactions militaires avec la Russie à l'échelle mondiale. C'est la politique de l'étranglement financier», a-t-il fustigé.
Le 26 janvier, le département du Trésor des États-Unis a annoncé une extension des sanctions antirusses à des sociétés du secteur énergétique, dont les filiales de Surgutneftegas, société pétrolière et gazière, de Technopromexport, société d'ingénierie, et de Silovyye Mashiny, fournisseur d'équipements industriels.