La rédactrice en chef de Sputnik commente l’affaire du journaliste russe inculpé pour trafic de drogue

© Sputnik . Ekaterina Chesnokova / Accéder à la base multimédiaMargarita Simonian
Margarita Simonian - Sputnik Afrique
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L’interpellation du journaliste russe inculpé pour trafic de drogue, qui a provoqué des protestations en Russie, a fait réagir la rédactrice en chef de l’agence Sputnik, Margarita Simonian. D’après elle, dans ce cas de figure, il faut soit mettre un terme à une «injustice», soit «prouver que tout est juste».

La rédactrice en chef de l’agence Sputnik, Margarita Simonian, a estimé, sur sa chaîne Telegram, que les autorités doivent répondre à «toutes les questions qu’a la société» concernant l’affaire du journaliste russe Ivan Golounov, mis en cause dans une affaire de trafic de drogue et assigné à résidence depuis samedi 8 juin. D’après elle, «il n’est pas question de solidarité», mais «de justice».

Ivan Golounov - Sputnik Afrique
Le journaliste russe inculpé de trafic de drogue assigné à résidence pour deux mois

«L’injustice, voici ce qui détruit des États. Et s’il semble à la société qu’il s’agit d’une injustice criante, il faut soit y mettre un terme immédiatement, soit prouver que tout est juste. Le prouver de telle manière qu’il ne serait pas possible de ne pas y croire», a estimé Mme Simonian.

Et de poursuivre:

«Depuis trois jours on me demande pourquoi "nous" "les" défendons, alors qu’"ils" ne font que nous harceler ou, dans le meilleur des cas, gardent le silence. Parce qu’il n’existe ni de "nous" ni de "ils". Il y a des bonnes personnes et des brebis égarés».

Le journaliste russe qui a été précédemment inculpé pour trafic de drogue Ivan Golounov a été assigné à résidence pour deux mois, jusqu'au 7 août. L’interpellation du journaliste a provoqué une série de protestations à travers plusieurs villes russes. Plus de 66.000 personnes ont signé une pétition pour exiger la libération du journaliste sur le site Change.org. En outre, près de 6.000 journalistes ont signé la lettre ouverte demandant sa libération qui a été publiée par le syndicat des employés des médias, a indiqué à la presse russe le coprésident de celui-ci, Anton Karliner. Un assistant du Président russe, Anton Kobiakov, a annoncé qu’il étudierait lui-même l’affaire de Golounov.

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