«La Russie est réduite à deux ou trois clichés qu’on répète toujours», regrette une journaliste du Figaro

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«Découvrir la Russie dans toute sa diversité et non pas par le filtre qu’en font les médias […] français», telle est la volonté de la rédactrice en chef adjointe du Figaro Hors série. Lors d’un entretien à Sputnik, elle revient sur les clichés sur la Russie desquels les Français ne sortent pas.

C’est à Saint-Pétersbourg qu’ont été dédiés trois numéros du Figaro Hors Série qui compte actuellement en sortir un autre sur Moscou. Au micro de Sputnik en marge de la 8e édition du Forum international culturel de Saint-Pétersbourg, la rédactrice en chef adjointe du Figaro Hors série, Isabelle Schmitz, a évoqué le problème de la perception de la Russie, «réduite à deux-trois clichés», qu’en a le public français.

«On a fait trois numéros sur Saint-Pétersbourg au cours desquels on a toujours été séduits par la façon assez vivante dont était perçue et vécue la culture ici. Par exemple de voir le nombre de jeunes dans les musées et de voir les différents projets», a raconté Mme Schmitz.

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D’après la journaliste française, il n’y a pas assez ni d’événements culturels sur la Russie en France, ni de couverture suffisante dans les médias à ce sujet.

«Je pense que la Russie est réduite à deux ou trois clichés, qu’on répète toujours et notamment dans le cinéma, qui est la partie de l'art contemporain que je connais le mieux.»
© SputnikRédactrice en chef adjointe du Figaro Hors série Isabelle Schmitz
«La Russie est réduite à deux ou trois clichés qu’on répète toujours», regrette une journaliste du Figaro - Sputnik Afrique
Rédactrice en chef adjointe du Figaro Hors série Isabelle Schmitz

Mme Schmitz estime qu’en France «on n’a pas de recul historique» vis-à-vis de cet aspect culturel. Et de préciser:

«Pour la Russie, c'est vrai que les films distribués au cinéma sont pour la plupart du temps des films qui parlent de situations sociales très difficiles, de corruption, de situations très dures, et en fait on ne sort pas de ce cliché.»

Changer de prisme

S’intéressant beaucoup à l’actualité culturelle sur la Russie, Mme Schmitz a confié suivre de nombreux événements dans ce cadre, dont le festival Regards de Russie à l’Arlequin ou le festival du film russe de Honfleur:

«En tant que journaliste j’essaie […] d’aller à la semaine littéraire russe à la mairie du 5e qui est organisée tous les ans et de pouvoir rencontrer les auteurs sans passer par la censure des programmateurs officiels de festivals français qui ont parfois des idées très préconçues et un prisme très réducteur sur la Russie.»

Et de conclure:

«Je crois que les événements consacrés à la culture russe en France sont vraiment des occasions de découvrir la Russie dans toute sa diversité et non pas par le filtre qu’en font les médias occidentaux et français notamment.»
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