Sputnik lance un projet multimédia sur le procès de Nuremberg

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«Nuremberg. Le début de la paix» est le titre du projet historique multimédia de Sputnik consacré au 75e anniversaire du plus grand procès du XXe siècle. Dans le cadre de ce projet, des documents relatifs au procès de Nuremberg seront tous les jours publiés dès ce jeudi sur le site nuremberg.media.

Les publications seront en russe mais aussi en allemand, en français et en anglais grâce au soutien des rédactions de l’agence d’information internationale et de Sputnik.

L’importance du procès de Nuremberg est inestimable: c’est dans ce procès que l’agression a été, pour la première fois dans l’histoire, reconnue comme un crime grave, qu’ont été dévoilés les crimes contre la paix et l’humanité commis par les nazis. Il y a 75 ans, ont été jetées les fondations du monde contemporain dont la notion de paix est la pierre angulaire. Aujourd’hui, alors que de nombreux pays et continents sont déchirés par des conflits politiques et militaires, il est plus que jamais important de le garder à l’esprit.

Le directeur général du groupe de médias Rossiya Segodnya Dmitri Kissilev évoque ce nouveau projet historique de Sputnik: «Le projet “Nuremberg. Le début de la paix” n’est pas un mémorial ou musée de plus gardant la mémoire de ce grand événement. C’est un vif échange avec le public dans le langage des nouveaux médias, c’est la possibilité offerte par les technologies de l’information contemporaines d’imaginer, d’appréhender, de sentir la vérité historique du procès jour après jour, de novembre 1945 à octobre 1946.»

Natalia Losseva, rédactrice en chef adjoint du groupe de médias Rossiya Segodnya, ajoute: 

«Le procès de Nuremberg a constitué par ailleurs un premier pas vers la reconnaissance du génocide du peuple soviétique. C’est pourquoi l’un des principaux objectifs de notre projet est de réunir des preuves d’experts et des documents, de faire de cette notion la valeur fixe de l’appréciation internationale donnée aux crimes nazis et de rétablir ainsi la justice historique. Avec ce projet nous avons essayé d’utiliser toute une gamme de formats et de solutions techniques: pendant un an les utilisateurs pourront voir le projet en réalité virtuelle, écouter des podcasts. Nous essayons d’atteindre les publics les plus variés et de le faire dans un cadre qui leur est familier.»

Pendant un an, le site nuremberg.media mettra en ligne des documents provenant d’archives et de musées: des témoignages, des photographies, des dessins, des films d’actualité – ce qui permettra de revivre le procès jour après jour.

La journaliste et écrivain Natalia Ossipova, chef du projet «Nuremberg. Le début de la paix», confie: 

«Pour nous c’est un projet très personnel qui suscite beaucoup d’émotions. Il n’est pas facile de travailler sur ce projet car tous les jours nous consultons les témoignages présentés par l’accusation. Or, c’est quelque chose qui est insupportable à voir pour une personne normale, c’est quelque chose qui faisait taire ou se lever la salle à Nuremberg. Un journaliste a envoyé le télégramme suivant à son journal: “Je n’en peux plus – les mots me manquent”, et c’est absolument non-exhaustif. Mais nous devons continuer à faire ce travail. Ce projet est fait pour défendre les victimes et le consensus humaniste de Nuremberg.»

Au cœur du projet, il est possible de trouver des témoignages à la première personne provenant d’archives russes et étrangères qui seront complétés par des expositions, des podcasts, des interviews et des performances. Une reconstitution en réalité virtuelle des histoires des principaux défenseurs du procès en fera également partie. Ce cycle se terminera en octobre 2021 avec une conférence internationale à Nuremberg.

Le projet bénéficie du soutien de partenaires médiatiques de premier plan: des chaînes de télévision Rossiya 24 et Moskva 24, du site Internet Vesti.ru, de radio VestiFM et de l’édition en ligne du journal Komsomolskaïa Pravda kp.ru. Le projet est également soutenu par la radio Mayak et la Radio de Russie, le cinéma en ligne tvzavr, le Musée historique d’État, le Musée juif et Centre de tolérance.

Le projet est réalisé avec le concours du Musée Multimédia Art et est soutenu par le Musée d’histoire contemporaine de Russie, la Bibliothèque d’État de Russie, le Musée de la Victoire, le Musée central des forces armées, l’Agence fédérale d’archives Rosarkhiv, le Fonds des films cinématographiques de Russie Gosfilmofond, le Théâtre MKhAT Gorki et le journal Pravda.

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