Une puce biologique pour détecter le Covid-19 en cours d’élaboration en Russie

© Photo Pexels / Chokniti KhongchumUn scientifique (image d'illustration)
Un scientifique (image d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 20.07.2021
S'abonner
Une puce biologique pour détecter la présence de virus, dont celui causant le Covid-19, est mise au point par des scientifiques de Russie. Selon l’agence sanitaire du pays, les premiers essais sont prévus pour 2023-2024.

C’est un des sujets qui inspire les complotistes, mais la réalité en a peu en commun. Des scientifiques de l’agence sanitaire russe (Rospotrebnadzor) développent une puce biologique afin de détecter divers agents pathogènes, y compris le nouveau coronavirus.
Comme l’explique l’établissement à Sputnik, le système est prévu pour fonctionner comme un test rapide pour définir si la personne est contaminée ou non.

Apparence

La puce se présentera sous la forme d’une plaque de 25 x 75 millimètres sur laquelle ont été synthétisées artificiellement de courtes chaînes d’oligonucléotides permettant de déterminer le «portrait génétique» des agents pathogènes des pneumonies communautaires, détaille l'Institut de l'épidémiologie et de la microbiologie de Nijni Novgorod.

Utilisation

Si l’appellation de puce pourrait créer une confusion avec les gadgets des films futuristes qui sont implantées dans le corps humain, détrompez-vous. La puce en question ne sera pas implantée dans le corps humain, soulignent les spécialistes russes. Une précision à ne pas négliger alors que les théories complotistes émaillent la campagne de vaccination dans plusieurs pays. Bill Gates, le protagoniste des rumeurs, n’a d’ailleurs eu cesse de les démentir, dénonçant des idées «folles».

N’empêche, une étude conjointe menée la semaine dernière par YouGov et The Economist a constaté qu’environ 20 % des Américains croyaient en la théorie du complot selon laquelle des puces électroniques pouvaient avoir été injectées via des vaccins contre le Covid-19.
Malgré l'absence de preuves d'une telle affirmation, d’après le sondage, 15 % des Américains la pensent «probablement vraie» et 5 % «assurément vraie».

À quand des essais?

Le nouveau dispositif doit être testé en 2023-2024, détaillent les scientifiques. L'utilisation de la puce biologique permettra de diagnostiquer de manière globale les pneumonies communautaires, d'enquêter sur l'épidémie et les maladies de groupe, de lancer en temps voulu les activités anti-épidémiques nécessaires pour optimiser le système de surveillance épidémiologique et de contrôle des pneumonies communautaires aux niveaux régional et national, conclut l'Institut d'épidémiologie et de microbiologie.

Lors d’un examen médical, des échantillons de biomatériau seront prélevés sur un patient. Ils seront étudiés par des médecins dans un laboratoire afin de déterminer la présence du pathogène à l’aide de la nouvelle puce.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала